De comédien à auteur de pièces de théâtre, Germain Récamier se livre sur son parcours et dévoile tout sur la création du spectacle "Lennon et McCartney"

De comédien à auteur de pièces de théâtre, Germain Récamier se livre sur son parcours et dévoile tout sur la création du spectacle "Lennon et McCartney"

De comédien à auteur de pièces de théâtre, Germain Récamier se livre sur son parcours et dévoile tout sur la création du spectacle "Lennon et McCartney"

Bonjour Germain Récamier, vous êtes l’auteur de la pièce « Lennon et McCartney » qui se joue actuellement À La Folie Théâtre. De quoi parle-t-elle ?

G.R : « Lennon et McCartney » prend comme point de départ une rencontre qui n’a jamais eu lieu : Paul McCartney rend visite à John Lennon quelques jours avant sa mort pour lui proposer de travailler ensemble à nouveau. S’engage alors une discussion émaillée de chansons qui va raconter les Beatles, leur succès, leurs querelles. C’est une pièce qui s’adresse à tous les amoureux des Beatles et de cette période mais pas que. Car c’est aussi une formidable histoire d’amitié qui a changé le monde

D’où est venue l’idée d’écrire une pièce sur les Beatles ?

G.R : Ça remonte à loin ! Mes parents avaient le vinyle d’Abbey Road que j’écoutais tout gamin. Et puis au collège, un ami m’a fait une K7 avec quelques morceaux choisis. Je me suis alors procuré leurs disques, je me suis documenté. A l’époque il n’y avait pas encore internet alors j’allais à la bibliothèque feuilleter les ouvrages consacrés aux Fab Four. J’ai tout de suite compris que le duo Lennon/McCartney avait produit les plus formidables avancées musicales de notre époque.

« Lennon et McCartney » est la quatrième pièce que vous écrivez. Quelle a été la différence entre l’écriture de cette pièce et les trois précédentes ?

G.R : La grande différence est que cette fois-ci je partais d’une matière existante. J’ai donc procédé autrement : j’ai d’abord listé ce que je voulais transmettre au sujet des Beatles pour ensuite travailler sur la dramaturgie. Mais ça ne s’est pas fait en un jour, il y a eu plusieurs versions. Au fil des représentations, j’ai compris qu’il fallait aussi une bonne histoire et de bonnes chansons. Mais ce dernier point n’a pas été difficile à résoudre !

La mise en scène est signée Camille Broquet. Comment avez-vous travaillé avec elle pour que votre texte prenne vie ?

G.R : Je connais Camille depuis les bancs de l’école de café-théâtre. Nous sommes assez complices et j’ai toujours admiré sa sensibilité. J’ai écrit et je lui ai passé le bébé en étant toujours présent aux répétitions. Mon rôle consistait surtout à faire évoluer le texte quand il le fallait. Chacun son métier, il faut savoir lâcher prise. Camille a fait un travail formidable pour donner vie à ces deux légendes.

Avez-vous participé aux auditions pour trouver les comédiens ? Quelles étaient les qualités recherchées ?

G.R : Nous voulions avant tout des comédiens avec des personnalités marquées : une énergie sombre et retenue pour John. Un positivisme énergique pour Paul. Il fallait aussi qu’ils soient musiciens bien sûr. La ressemblance physique était un plus mais je dois dire que celle de Zuriel avec John est troublante. Réincarnation ? Bien sûr que j’étais présent aux auditions, jamais je n’aurais voulu rater ça.

Vous êtes également comédien. Parlez-nous de votre parcours artistique.

G.R : Je suis avant tout auteur et comédien de café-théâtre. J’ai suivi les cours du centre de danse du Marais avec Pascal Daubias pendant 15 ans. J’ai joué des seuls en scène, puis des spectacles collectifs. J’ai alors voulu évoluer et j’ai écrit ma première pièce, « Duos » en 2014 et j’ai aussi joué dans les 2 pièces qui ont suivi, « Le regard de l’autre » et « Papa est libre ». Celle-ci est la première dans laquelle je ne joue pas mais c’est tellement dingue d’assister à son propre spectacle, surtout quand il est aussi bien défendu !

Avez-vous déjà passé des castings ou des auditions ? Racontez-nous une anecdote.

G.R : Bien sûr j’ai passé des castings mais pas tant que ça, vu que j’ai surtout joué dans mes propres spectacles. J’ai surtout en mémoire un essai que j’ai passé pour rentrer dans une chorale. J’ai chanté « Let It Be » et j’ai réalisé que ce n’était pas aussi facile que de chanter sous ma douche. Maintenir la bonne tonalité sur toute une chanson est une vraie gageure.

Quel conseil donneriez-vous aux membres de Casting.fr qui souhaitent devenir comédiens ?

G.R : Jouez le plus possible ! C’est en forgeant etc… Surtout dans ce métier. Des petites productions ou des court-métrages étudiants. Ça vous permettra aussi de faire une bande démo. C’est comme ça que je retiens les candidats d’ailleurs.

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Crédit photo : ©Chris Noé.