Entre émotion et authenticité Hervé NAHEL, est de retour pour enflammer la scène avec son album “J’roule, j’déroule, j’enroule”

Entre émotion et authenticité Hervé NAHEL, est de retour pour enflammer la scène avec son album “J’roule, j’déroule, j’enroule”

Entre émotion et authenticité Hervé NAHEL, est de retour pour enflammer la scène avec son album “J’roule, j’déroule, j’enroule”

Bonjour Nahel, vous avez choisi d’apporter un second souffle à votre carrière à travers la chanson, racontez-nous

Après des cours de théâtre et de chant, j’ai d’abord eu l’opportunité de travailler en tant que comédien. Puis je me suis lancé dans la chanson en interprétant tout d’abord les classiques de la chanson française. Chanter des reprises a été une belle expérience, j’ai beaucoup appris mais ça me laissait sur ma faim. Alors j’ai voulu créer mon propre répertoire. Il a fallu un peu de temps pour trouver mon univers. On peut avoir des idées, des envies mais ça ne correspond pas toujours à sa voix, à sa nature. On demande aux autres mais il faut aussi se faire confiance (un autre travail ). Et mon répertoire a fini par pointer le bout de son nez. J’ai fini par dérouler mes idées (d’où le nom de l’album « j’roule, j’déroule, j’enroule »). Je trouve qu’il y a quelque chose de plus direct et de plus émotionnel avec le chant. Je ne sais pas si c’est dû à la musique ou parce que je me délivre davantage en tant que chanteur. En tant que comédien, on joue un personnage alors que lorsque l’on écrit des chansons, on se dévoile davantage. On a l’impression d’être à nu.

Certains médias qualifient vos titres de poétiques, d'où vous vient toute cette extraordinaire inspiration ?

Quand on choisit de prendre des cours de théâtre et de vouloir s’engager dans cette voie, c’est que nous sommes quelque part
sensibles aux mots. Je ne pensais pas écrire une partie de mes textes, ni composer. On se dit que c’est réservé aux grands auteurs. C’est
pourquoi, j’ai cherché ailleurs au départ. On me demandait ce que j’aimais, ce que je lisais, ce que j’écoutais et j’avais beaucoup de mal à
définir le type de chansons que je voulais chanter. Alors je me suis mis au travail, à pondre quelques idées, à me laisser aller… et mon univers s’est dessiné petit à petit à mes dépens. C’est en lâchant prise que tout prend un sens. Le « vouloir faire » ou encore pire « bien faire » nous bloque en général.

Quels messages souhaitez-vous délivrer au public à travers ce nouvel album ?

Je ne sais pas si j’ai voulu délivrer un message. En tout cas, je voulais me sentir libre d’aborder des sujets différents, d’aller aussi dans des rythmes musicaux variés. J'espère que le public sentira cette liberté sur scène et en écoutant l’album.

Casting sait que vous êtes un vrai perfectionniste et c’est ce qui vous confère ce talent ! Avez-vous suivi une formation musicale ou d’expression scénique ?

Oui, j’ai commencé les cours de piano quand j’avais 10 ans jusqu’à 22 ans. Et quand je suis arrivé à Paris, j’ai pris des cours de chant et de
solfège chanteur. Depuis quelques années, je continue de me perfectionner au centre de Jean-Francis ZERMATTI (Harmoniques) pour
l’interprétation scénique avec Marie GIRAUD, des cours de chant avec Géraldine ROS…

Chanteur un rêve de petit garçon ?

Chanteur, je ne sais pas mais le spectacle m’a toujours attiré. Une façon sûrement de trouver un espace pour m’exprimer, étant plutôt réservé dans la vie.

Vous utilisez des couleurs vives et colorées dans vos clips, cela fait du bien au public en cette période de crise, dites-nous en plus sur vos choix de mise en scène ?

J’aborde le concert comme un véritable spectacle vivant et certaines chansons s’y prêtent puisqu’elles racontent des histoires. On me nomme l’homme en rouge et il paraît que c’est une couleur qui stimule alors profitons-en. Mais j’accorde surtout de l’importance à l’interprétation des chansons, le cœur de mon travail afin que le public entre dans mon univers.

 Quels conseils donneriez-vous aux membres de chez Casting.fr qui souhaiteraient se lancer dans une carrière artistique et musicale ?

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs comme on dit. Si j’avais un conseil, ce serait de se faire confiance au maximum, de ne rien
s’interdire pour mieux se trouver. Il n’y a pas de règle dans ce métier. Il faut travailler, c’est une évidence mais il y a aussi une part de hasard, de rencontres… des choses nous échappent comme sur scène !