Look mode sur Philippe Noël organisateur de la Fashion Night Couture aux Salons des miroirs

Look mode sur Philippe Noël organisateur de la Fashion Night Couture aux Salons des miroirs

Look mode sur Philippe Noël organisateur de la Fashion Night Couture aux Salons des miroirs

Oeil sur le monde de la mode avec Philippe Noël, organisateur de la Fashion Night Couture, qui nous parle de sa prochaine édition le 15 Avril 2020 aux Salons des miroirs, tout en nous rappelant les racines et origines de ce défilé tant attendu dans la capitale mondiale de la mode..

Bonjour, qui êtes-vous ?

Philippe NOEL : Je suis Philippe Noel, le concepteur des défilés de mode Haute Couture Fashion Night Couture.

Qu'est-ce que la Fashion Night Couture ?

PN : Le concept de Fashion Night Couture  est né il y a 9 ans sur une idée de mes 3 enfants, qui avaient le souhait de me faire un cadeau.

Mon ainée, Chanel, avait pour idée un défilé de mode, mon fils Roman avait le souhait de le faire sur le site de l'UNESCO à l'Ile de Ré (d’où sommes originaire, à cette même époque Vauban venait d’être inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco), et ma fille qui avait 10 ans à  avait dit, on mettra des écrans pour que cela soit gratuit.

De là, j'ai fait le premier bébé en 2011 puis un second en 2012. A partir de 2013, je suis venu à Paris en laissant l’Ile de Ré, en ne faisant QUE des défilés hautes coutures au Salon des miroirs.

Quels sont les points positifs dans l’organisation et la gestion de la Fashion Night Couture ?

PN : La Fashion Night Couture est reconnue par le monde professionnel pour la qualité de ses défilés. Il faut savoir qu’en tant qu’association, ce qui n’est pas évident. Effectivement nous n’avons pas les mêmes budgets que les grandes maisons de Hautes Couture.

Nous figurons dans le top 10 des plus beaux défilés depuis déjà 4 ans et notre évènement a une belle image.

Pour vous dire, aujourd’hui nous avons entre 300 et 340 mannequins par an qui postulent pour défiler à la Fashion Night Couture et environ 1000 demandes de places pour des gens qui souhaiteraient venir pour 400 à 420 chaises max de disponibles.

On est avant tout une très très grosse machine de communication via les réseaux, c’est pour cela que les maisons de coutures viennent vers nous. Cela leur permet de se faire connaître, de remplir une salle, d’attirer de la presse, et d’avoir un retour web qu’ils n’auraient pas.

Quels sont les points négatifs dans l’organisation et la gestion de la Fashion Night Couture ?

PN : Le monde de la monde est un microcosme, il n‘est pas évident de s’imposer, il y a toujours des petits crocs-en-jambe mais rien de bien méchant. J’ai su les surmonter quand  j’ai démarré à l’époque.

J’ai su m’imposer avec discrétion, puisque habitant l’île de Ré je suis un peu loin de tout volontairement. Cela me permet de ne pas rencontrer les gens et perdre du temps inutilement. Aujourd’hui de mon tout se passe bien (rires) !

Maintenant pour en revenir aux points difficile, il faut savoir que ce n’est pas évidents de monter l’opération, financièrement, il faut trouver les budgets, les partenaires. Les gens de confiance. Je suis très fidèle aux gens qui me sont fidèles. Après il y a les soucis de trouver les maisons de couture et les créateurs. Contrairement à ce que l’on peut penser ce n’est pas un milieu qui a beaucoup d’argent, donc il faut souvent les soutenir, les aider et les orienter. C’est un monde bling bling plus que l’on croit.

 

Avez-vous suivi une formation ?

PN : A vrai dire non. Je me suis jeté dans le bain, puisqu’il s’agissait d’un cadeau de mes enfants. Aujourd’hui puisqu’ils sont très grands, c’est un peu comme mon 4ème bébé, donc j’y tiens autant qu’à mes 3 enfants réels. C’est compliqué, car il faut gagner la confiance des gens.

Il faut se remettre en question tous les ans à chaque évènement.

Pour être honnête, les 3 ans premières années, n’ont pas été faciles. On dit qu’un évènement est viable quand il passe le cap des 5 ans. Ce cap je l’ai passé avec brio puisque le 15 Avril 2020,  je vais fêter les 10 ans de la Fashion Night Couture au salon des miroirs avec un hommage à Yves Saint Laurent.

 

Quel a été votre meilleur souvenir ?

PN : C’est particulier car quand on fait de l’évènementiel, on a de très très bons souvenirs après coup.

Mais avant l’évènement, je suis quelqu’un qui stresse beaucoup par crainte de me rater.

Monter un dossier évènementiel est certes très prenant mais surtout très agréable et enrichissant. Après il y a le jour J et quelques jours avant où il y a le stress, l’angoisse, etc.

Enfin vient la libération lorsque vous voyez les réseaux exploser parce que vous avez réussi notre coup ! Vous voyez que les images sont véhiculées et là vous vous dites : « On est bon ! ».
Chaque année, nous avons donc un bon souvenir.

 

Un conseil pour nos membres Casting.fr ?

PN : Coordonner ce genre d’évènements n’est pas facile, il faut vraiment le vouloir !

 

 

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