Lauriane Riquet, actrice, passe des castings depuis l'âge de 8 ans ! Découvrez les précieux conseils d'une habituée des castings en exclusivité pour Casting.fr

Lauriane Riquet, membre de Casting.fr, est une jeune actrice de 24 ans passionnée par l'univers du cinéma. Habituée aux caméras depuis son plus jeune âge, elle a commencé très jeune par les castings enfants dans la publicité. Après des études au Cours Florent et à Los Angeles, elle consacre désormais tout son temps à passer des castings pour de nouveaux projets. Une aventure qu'elle partage à sa communauté sur les réseaux sociaux via des TikTok et vidéos Instagram instructifs. Découvrez tout sur son parcours et ses précieuses méthodes pour réussir ses castings dans cette interview exclusive pour Casting.fr.

Lauriane, vous êtes une jeune actrice de 24 ans à la carrière un peu particulière puisque vous avez commencé dès l'enfance. Finalement, cette passion pour l’acting, vous l’avez depuis toujours ?

L.R : Elle a commencé vraiment très tôt, quand j'avais 8 ans. Je voulais être comme les petites filles dans les catalogues La Redoute. Je voulais être dans ce magazine, puis un peu plus tard à la télé. J'ai commencé à montrer un intérêt pour tout ce qui est l'image. À force d'insister, ma mère m'a emmené dans une agence pour enfants à Paris, l'Agence Cute. J'ai été acceptée, et j'ai commencé à tourner ma première publicité deux mois plus tard.

Quel souvenir gardez-vous de ces expériences ?

L.R : J'ai adoré ! Il y avait des castings quasiment tous les mercredis. J'aimais beaucoup l'ambiance. Les directeurs de casting nous mettaient toujours très à l'aise. Même s'il y avait des textes à apprendre, c'était toujours sous forme de jeu. Je n'avais pas l'impression de passer un casting, mais juste de passer du bon temps.

Quand vous êtes-vous professionnalisée dans l'acting ?

L.R : J'ai intégré le Cours Florent à 17 ans et demi, juste après le bac. C'était la formation la plus connue. En décembre 2015, mes parents m'ont inscrite à un stage. À la fin de ce stage, on m'a dit que j'étais éligible à entrer en première année. J'ai passé trois bonnes années là-bas. J'ai eu de très bons professeurs et j'ai beaucoup appris.  

Vous avez aussi voyagé à Los Angeles pour vous former. Racontez-nous.

L.R : J'ai toujours voulu partir à Los Angeles depuis le collège parce que je regardais beaucoup de films en anglais. En septembre 2021, je me suis lancée toute seule. J'ai découvert que l'UCLA (grande université en California, NDLR), la plus connue à Los Angeles, a un parcours d'acting en un an. J'ai sauté sur l'occasion, et c'était génial. Au Cours Florent, j'avais fait la spécialité théâtre. Là, la formation était plus axée sur la caméra. J'ai beaucoup appris cette année-là.

Comment trouvez-vous le temps de passer des castings ?

L.R : J'ai pris la décision en rentrant de Los Angeles de me consacrer à ma passion et donc de mettre tout en oeuvre pour passer le maximum de castings.

Vous êtes une habituée des castings maintenant, depuis le temps que vous en passez ! Quelles sont vos petites habitudes de préparation à la veille d'un casting ?

L.R : Oui ! Je ne suis quasiment plus stressée quand je fais un casting parce que ça fait 16 ans que j'en fais. J'ai fait plus de ma vie en faisant des castings qu'autre chose. Même si à chaque fois c'est un nouvel exercice avec un nouveau directeur de casting, un nouveau texte, un nouveau rôle à défendre, au final, je n'ai pas peur de montrer ce que je vais jouer. Je suis là pour montrer ce que j'ai à faire. Avant de m'endormir, je relis mon texte plusieurs fois et je me le dis à voix haute parce que la nuit, mon cerveau imprime bien. Au moins, je suis sûre que le matin, je connais mon texte par coeur et que je ne vais pas le perdre parce que c'est vraiment ma phobie.

Un conseil pour éviter de rater un casting ?

L.R : À chaque fois, je fais en sorte de mettre toutes les chances de mon côté, donc de bien connaître le texte et de savoir qui est mon personnage. Parfois, on n'a pas toutes les informations sur le personnage, alors je n'hésite pas à demander plus d'informations au directeur de casting avant ma première prise.

Quel est votre plus beau souvenir de casting ?

L.R : C'est bizarre parce que je ne me souviens jamais des castings que je passe et de pourquoi je les passe. J'essaye de tout oublier et ne plus y penser parce qu'on sait à quel point c'est un exercice difficile et qu'on a souvent une réponse négative. Quand j'ai passé le casting pour "Benedetta" de Paul Verhoeven, ça s'est tellement bien passé ! J'ai fait plusieurs fois des scènes et une petite improvisation. En sortant, j'étais vraiment très heureuse. Ça arrive rarement. Cette journée m'a marqué.

Vous êtes très présente sur les réseaux sociaux. Vous partagez votre quotidien, lorsque vous passez un casting, et vous donnez des conseils pour les jeunes comédiens et comédiennes. Selon vous, les réseaux sociaux sont-ils indispensables pour une carrière artistique ?

L.R : Je dirais que cela dépend vraiment du profil de la personne. Il ne faut pas que la personne se force à créer du contenu si ça ne lui correspond pas. Être sur les réseaux sociaux et être comédien, c'est vraiment deux métiers différents. Un comédien peut ne pas être à l'aise de poster sa vie ou des conseils. De mon côté, je trouve ça important car ça me fait plaisir de pouvoir aider les gens à faire ce métier parce que c'est vraiment compliqué quand on ne sait pas comment y arriver. De plus en plus de directeurs de casting vont sur les réseaux pour trouver des acteurs. Je me dis donc que ça accroît mes chances d'être repérée ou d'être appelée pour un casting. Ça ne m'est pas encore arrivé. En revanche, en arrivant à un casting un jour, le directeur de casting m'a avoué m'avoir déjà vu sur Instagram et TikTok. J'ai l'impression qu'il m'a accordé plus de temps qu'une personne "lambda". Il avait l'impression de me connaître, il m'a parlé de certaines vidéos. Ça a créé un lien entre lui et moi, une relation plus directe.

La self tape est de plus en plus recurrente et décriée. Qu'en pensez-vous ?

L.R : J'aime bien parce qu'on peut refaire la self tape autant de fois qu'on le veut jusqu'à avoir une prise qui nous corresponde. En même temps, même si on fait deux prises différentes pour la même scène et qu'on a les indications, on ne sait pas si c'est exactement ce que le directeur de casting ou le réalisateur a en tête. Dans une salle avec le directeur de casting, il va tout de suite pouvoir faire un retour direct. Je préfère un casting en présentiel.

Des conseils pour filmer sa self tape de la meilleure façon ?

L.R : J'ai investi dans du matériel. J'ai un téléphone qui filme en très bonne qualité et un trépied. Je peux le régler comme je le souhaite. J'ai aussi acheté une ring light. Quand c'est l'hiver à Paris, on sait que la luminosité n'est pas toujours top. C'est toujours utile car la luminosité est très importante et joue beaucoup sur l'image. Enfin, je demande toujours à des amis de venir me faire la réplique.

Quel conseil donneriez-vous à tous les membres de Casting.fr qui postulent à des castings ?

 L.R : Ne pas avoir peur d'oser. Beaucoup n'osent pas postuler à un casting à cause de la peur du regard des autres et du jugement. Si c'est quelque chose que l'on veut vraiment faire, ça marchera forcément. Il faut juste ne pas se soucier du regard des autres, avancer, se dire que c'est sa propre vie et qu'on décide de la faire de telle façon. Les autres le font de leur côté et ils ont bien d'autres choses à faire que de regarder notre vie, donc autant faire ce qui nous fait plaisir.

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