L'audition de The Voice Kids saison 8 dépasse tous les records, Pascal Guix son producteur nous raconte

L'audition de The Voice Kids saison 8 dépasse tous les records, Pascal Guix son producteur nous raconte

L'audition de The Voice Kids saison 8 dépasse tous les records, Pascal Guix son producteur nous raconte

Bonjour Pascal Guix, vous êtes producteur de The Voice, racontez-nous quel est votre rôle ?

PG : Le rôle de producteur de THE VOICE est un rôle à 360° puisqu’il consiste à avoir un œil partout et sur tout.Cela commence par la préparation de la nouvelle saison… les futurs coachs, les nouveautés (mécaniques ou visuelles)… et bien sûr du casting qu’il faut valider avec Bruno Berbères (le directeur de casting de The Voice depuis le tout début) et evidemment, le choix des chansons.

Lors du tournage, mon rôle est de superviser le plateau, tel un chef d’orchestre si je puis dire… puisque plus de 200 personnes sont là pour veiller à ce que tout se passe bien. J’ai la chance de travailler avec les plus grands professionnels et ce, à chaque poste. Cela va de l’édito des talents, à l’accompagnement des coachs, des lumières aux vidéos, des coachings et répétitions aux arrangements musicaux…Enfin, vient le temps du montage ou une petite « armée » de monteurs vidéos (des magiciens) qui donnent vie à cette émission et nous permettent de raconter de belles histoires dans un esprit créatif où on ne s’interdit rien.

C’est intense, mais c’est en famille puisque la plupart des équipes sont là depuis le début de THE VOICE…

Quelle est la particularité du métier de producteur de télé-crochet ?

PG : C’est la musique. Il faut aimer la musique, être curieux de tout… Puis aimer les artistes surtout !

Vous attendiez-vous à un tel succès ?

PG : On l’espérait, mais nous ne nous attendions pas à un tel raz de marée… Quel bonheur intense le lendemain de la première diffusion, et en même temps l’énorme pression sur les épaules de devoir tenir le coup et rester à un bon niveau… Cette pression-là ne nous a jamais quittée…

Comment devient-on producteur, il semblerait qu'il n’y ait pas d’école mais plutôt celle de la vie non ?

PG : Effectivement, il n’y a pas d’école. Il faut aimer la télévision, beaucoup de travail et un peu de chance…J’étais journaliste sur la première saison de THE VOICE, je faisais les portraits des talents… Le producteur de l’époque (Matthieu Grelier, qui est aujourd’hui le directeur de programme de ITV) a toujours demandé leur avis à ses équipes, et le mien semblait avoir un écho chez lui. Dès la seconde saison, je suis devenu son adjoint et je me suis occupé de trouver des chansons avec les talents… et de fil en aiguilles, je suis devenu producteur. J’ai une chance incroyable, j’aime vraiment cette émission !

Vous travaillez depuis des années avec le directeur de casting Bruno Berberes, quelle importance a-t-il pour le succès du programme ?

PG : Le casting, c’est le nerf de la guerre ! Sans de bons chanteurs, pas de bonne émission. Et Bruno est le meilleur pour le rôle, car au-delà du réseau, du savoir-faire, c’est un garçon qui aime les artistes et qui a un sens aiguisé du métier et de la façon dont un artiste doit travailler, évoluer… se trouver. C’est un atout majeur dans la construction d’une saison, la base de tout car c’est par son casting que tout commence…

 Il y a une grande diversité de profils et de styles de musique dans The Voice et The Voice Kids, avez-vous votre mot à dire artistiquement en tant que producteur ?

PG : Bien sûr ! C’est une volonté commune avec Matthieu Grelier et Bruno Berbères depuis le départ ! C’est une force de pouvoir proposer dans une émission un éventail aussi varié d’univers et cela se vérifie au montage, puisque lorsqu’on regarde The Voice, la richesse du casting nous permet de ne pas nous ennuyer…

Quel est le profil idéal pour décrocher le casting THE VOICE ?

PG : Il n’y a pas de profil idéal puisque seule la voix compte !Nous sommes riches de plein d’individualités, peu importe le sexe, l’âge, la couleur de peau… The Voice est un reflet de la société et c’est pour ça qu’il n’y a pas de profils type… mais il faut savoir chanter et avoir une belle voix !

Quelle est l’influence de la tendance musicale sur le déroulement du programme ?

PG : Il y a une influence, mais elle est relative, car les standards de chaque univers musical ont la peau dure, et les belles et grandes chansons sont toujours vecteurs d’émotions pures qui touchent les coachs et téléspectateurs… nous les appelons les madeleines de Proust ! Mais il y a des tendances qui se dessinent. Au-delà de l’urbain, qui n’est pas une tendance dominante dans The Voice, il y a un réel besoin et une vraie envie de la part des talents de parler d’eux en chanson… d’aller chercher des textes forts, en français qui racontent leurs vies ou des faits de société… La bonne nouvelle, c’est que le français est plus présent… Il faut savoir que dans les premières saisons de The Voice, les talents pensaient (souvent à tort), que c’était plus chic de chanter en anglais… aujourd’hui, il y a plus de mixité et c’est tant mieux !!!

Quels conseils donneriez-vous aux membres de Casting.fr qui souhaitent passer des castings pour participer ?

PG : Le premier conseil est de rester soi-même et de ne pas vouloir être quelqu’un d’autre. Ce n’est pas simple car cela demande à tout un chacun de bien se connaître et c’est souvent le travail d’une vie. Mais il est important de venir avec des idées précises de ce qu’on veut y faire. Enfin, il faut trouver LA bonne chanson, celle par qui tout peut commencer…

Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

PG : Du succès ! Parce que notre succès permet celui des artistes qui se produisent dans notre émission. Si The Voice est devenu une institution de ce point de vue, il nous faut prendre soin de ce programme afin qu’elle puisse continuer d’être un relais artistique et culturel de la musique, des chansons et des chanteurs bien sur…

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