Autrice, harpiste, comédienne, Pauline Chagne vous emmène dans son univers coloré dans “Mélancolie Lolita”, découvrez son parcours motivant et inspirant.

Autrice, harpiste, comédienne, Pauline Chagne vous emmène dans son univers coloré dans “Mélancolie Lolita”, découvrez son parcours motivant et inspirant.

Autrice, harpiste, comédienne, Pauline Chagne vous emmène dans son univers coloré dans “Mélancolie Lolita”, découvrez son parcours motivant et inspirant.

Bonjour Pauline Chagne, harpiste de formation, quand avez-vous découvert l'instrument ?

P.C : J’ai découvert la harpe quand j’avais 3 ans, j’ai demandé à mes parents musiciens de jazz d’apprendre à en jouer, ils n’ont pas trop compris d’où me venait l’idée mais un an plus tard j’étais inscrite au Conservatoire.

Une formation classique est-elle nécessaire pour débuter dans la musique et trouver sa personnalité musicale ?

P.C : Non ce n’est pas nécessaire, ça l’est quand on souhaite devenir harpiste en orchestre, je pense que l’essentiel est d’être guidé par ses envies et de ne pas avoir peur de faire des choix pour avancer vers ce qui nous attire le plus.

Ce sont mes choix et mes réactions à des événements malheureux ou heureux qui ont décidés pour moi de l’endroit où je me trouve aujourd’hui.

"Mélancolie Lolita” est déjà un succès, racontez-nous l’histoire de ce clip si fun et coloré ?

P.C : La chanson telle que je l’ai écrite est une histoire, une capsule, une célébration des émotions qui appartient à un instant. C’est parce que l’on sait que la tristesse et la mélancolie vont nous laisser un jour qu’on peut les célébrer et vivre ce paradoxe «  être triste c’est si bon ». J’avais envie que le clip trouve sa place de cette façon. Le réalisateur du clip, Valentin Becouze, a eu l’idée de ce Road-movie vintage. 

On y suit cette femme que j’incarne, qui part en road trip avec sa Mélancolie, un monstre-doudou poilu et rose. Ils vont vers une destination mystérieuse faire un concert et au travers de ce voyage faire une fête à leurs émotions.

Comment avez-vous rencontré Mathieu Amalric ?

P.C : J’ai rencontré Mathieu quand je jouais la pièce «  Moi aussi je suis Barbara » de Pierre Notte, Mathieu venait de sortir son film superbe «  Barbara » avec Jeanne Balibar. C’est en quelque sorte la dame brune qui nous a réunis ainsi que son neveu Bernard Serf. Il est venu me voir jouer et nous avons parlé ensemble après la pièce. J’ai toujours admiré le travail de Mathieu Amalric, je rêvais de travailler avec lui et je n’aurais jamais imaginé que ça se ferait comme ça ! 

Avez-vous suivi une formation pour apprendre à chanter si superbement ?

P.C : Pas vraiment, ma mère est chanteuse j’ai donc la chance d’avoir un héritage de ce coté là grâce à elle et j’ai suivi une formation de chant quand j’étais aux Cours Florent en Théâtre et Comédie Musicale.

Comment se sont déroulés vos premiers castings ?

P.C : Très bien, mon tout premier m’a fait rencontrer mon meilleur ami Dayan D. Oualid, pour son premier court métrage. Nous débutions tous les deux. Aujourd’hui il a réalisé plusieurs films, monté l’Association des Jeunes Cinéastes Indépendants et une boite de production et je suis toujours à ses cotés dans tous ses projets.

Des conseils pour les réussir à tous les coups ?

P.C : Je ne détiens pas la vérité absolue en matière de casting, le plus important à mes yeux est d’être fidèle à soi-même et d’avoir en tête qu’on rencontre des personnes pour leur montrer notre travail. Il ne faut pas se dire qu’on a besoin de ce film, ce film a aussi besoin de nous.

Vous avez intégré Les Cours Florent, pourquoi avoir fait ce choix, vous qui étiez déjà si polyvalente autant dans le chant que dans la comédie ?

P.C : Le Cours Florent m’a apporté de très belles rencontres professionnelles et humaines comme le metteur en scène et acteur Philippe Calvario. J’y ai beaucoup appris et cela m’a permis de monter la pièce « Moi aussi je suis Barbara » qui a été une véritable chance dans le début de ma carrière.

Si on vous dit : Daft Punk, Angèle, Jamiroquaï, qu’est ce que cela signifie pour vous ?

P.C : Daft Punk, Jamiroquaï et tant d’autres me font penser à Mick Guzauski, l’ingénieur du son aux nombreux Grammys qui a mixé mon premier EP à Los Angeles. Angèle et de nombreux autres artistes m’évoquent Chab, star dans son domaine lui aussi et qui a masterisé mon EP. J’ai beaucoup de chance d’avoir été repérée par eux et de travailler à leur côtés.

Quels conseils donneriez-vous aux membres de Casting.fr qui aimeraient devenir chanteur, comédien, musicien ?

P.C : Faites, autant que vous pouvez, comme vous pouvez, du mieux que vous pouvez mais faites.