Comment un comédien a réussi à ouvrir son Théâtre ? Frédéric Gray vous livre son histoire.

Comment un comédien a réussi à ouvrir son Théâtre ? Frédéric Gray vous livre son histoire.

Comment un comédien a réussi à ouvrir son Théâtre ? Frédéric Gray vous livre son histoire.

Bonjour Frédéric Gray, vous êtes le directeur d’à la folie théâtre, pouvez-vous nous en dire plus sur votre métier ?

F-G : Le métier de directeur de théâtre est assez polyvalent, je suis chargé de l’administration du lieu mais également de la programmation.
Je donne également des cours de théâtre pour adultes. D’autre part, je joue et je mets en scène des spectacles. Il faut pas mal de cordes à son arc.

Quel a été votre parcours avant de devenir directeur d’un théâtre ?

F-G : Il est assez particulier car j’ai suivi une double formation : de comédien et un cursus en école de commerce. Ensuite j’ai eu l’occasion de travailler pendant 10 dans le théâtre en entreprise.
Finalement, j’ai décidé de monter ma structure il y a une dizaine d’années et A La Folie Théâtre a vu le jour il y a 9 ans.

Racontez-nous une journée type à la folie théâtre ?

F-G : C’est très variée, suivant les jours, les semaines et la période. Il n’y a pas vraiment de journée type. Il faut être polyvalent et donc toujours sur le pont, entre les cours, les spectacles, les spectateurs, les comédiens, les auditions, mes propres représentations… Mes journées sont bien remplies.

Que préférez-vous dans votre travail ?

F-G : Tout. C’est un métier de passion. On ne fait pas du théâtre par hasard. Cela demande beaucoup d’énergie, alors la passion nous fait avancer.

Avez-vous un souvenir de scène à nous raconter ?

F-G : Quelques minutes avant de jouer « Mademoiselle Frankenstein » je me suis blessé la tête avec une échelle et je saignais beaucoup. J’ai été pris en charge par mes régisseurs et ma partenaire ainsi que les comédiens qui partageaient notre loge mais je voulais absolument jouer… La salle était pleine à craquer et le public n’attendait plus que nous. On m’a mis un petit pansement sur le front pour arrêter le saignement mais avec la chaleur et l’énergie sur le plateau, il s’est décoller en cours de représentation. Je ne me suis pas rendu compte tout de suite que je saignais à nouveau mais en voyant ma chemise blanche imbibée de rouge, j’ai vite compris… J’ai continué la représentation comme si de rien n’était. Heureusement ma partenaire de scène n’était pas sensible au sang… Le public n’y a vu que du feu en pensant que les effets spéciaux de la pièce étaient très réussi.
Après la représentation, j’ai quand même été aux urgences et j’ai eu droit à 3 points de suture.

Pour vous qu’est-ce qu’un bon comédien ?

F-G : Pour être comédien de théâtre il faut être généreux, savoir échanger avec ses partenaires sur le plateau et avec le public dans la salle. Il faut savoir sentir le public, être à son écoute comme à l’écoute des ses partenaires.

Quels conseils pouvez-vous donner pour celles et ceux qui souhaiteraient se lancer dans cet univers ?

F-G : Beaucoup de discipline, du travail. Garder les pieds sur terre. C’est un métier fait de hauts et de bas. Il faut savoir rester humble et profiter du bonheur de travailler dans un univers formidable.

Merci Frédéric ! Nous vous souhaitons le meilleur pour la suite.

Retrouvre notre article de la pièce Mademoiselle Frankenstein:
http://bit.ly/2bWRtMg