Pierre Beyssac chanteur burlesque et clown rêveur vous présente son spectacle « Pop Cousine » au Festival de l'humour Méjannes-le-Clap

Pierre Beyssac chanteur burlesque et clown rêveur vous présente son spectacle « Pop Cousine » au Festival de l'humour Méjannes-le-Clap

Pierre Beyssac chanteur burlesque et clown rêveur vous présente son spectacle « Pop Cousine » au Festival de l'humour Méjannes-le-Clap

Bonjour Pierre, vous êtes humoriste, présentez-vous à notre communauté de Casting.fr

PB : Je m’appelle Pierre Beyssac, je suis enseignant la semaine et humoriste le soir à mes heures perdues. J’ai commencé le café
théâtre à la fac, et c’est une passion qui ne m’a jamais quitté. J’ai un peu testé à tout : le café théâtre, l’improvisation, le clown.
Avec deux amis, on avait monté notre troupe, « les improsteurs » eton a joué notre spectacle pendant trois ans. Lorsqu’un des amis a
quitté la troupe, j’ai fait des scènes ouvertes en solo et j’ai pu faire partie de la troupe à Joubert. Je faisais aussi un duo d’impro sur Avignon. Malheureusement avec le covid tout s’est arrêté, et je reprends petit à petit la scène.

A quel moment avez-vous compris que vous alliez devenir humoriste ?

PB : J’ai toujours aimé faire rire les amis, la famille. Mon grand père paternel avait beaucoup d’humour, c’était un clown. Lorsqu’il
racontait une blague, elle durait un quart d’heure. Un quart d’heure de bonheur. J’ai hérité de son humour mais c’est seulement en prenant des cours de Théâtre que j’ai pris conscience que je pouvais faire rire sur scène. On se prend des bides parfois, mais c’est formateur. Rien n’est jamais acquis. Il faut acquérir de la confiance avec l’expérience de la scène.

Vous avez un profil atypique, « vous aimez jouer du pianodebout ». Comment avez-vous construit votre personnage ?

PB : J’ai écrit un sketch sur des questions que je me posais, mais je ne savais pas comment le mettre en scène. Puis j’ai eu l’idée
d’une chanson. Un piano, 4 accords et la chanson « Pourquoi » était née. Le personnage est venu petit à petit : je lui ai donné
un nom, une dégaine, un costume. La chanson a évolué avec le temps, j’improvise aussi en fonction des réactions du public.

Qu'est-ce qui vous fait le plus rire ?

PB : Les jeux de mots, les gags visuels. Je préfère les sketchs avec personnage que le stand up. J’aime aussi l’humour fin, où le
texte est recherché, plutôt que l’humour vulgaire.

A quoi doit s’attendre le public ce vendredi 23 septembre avec votre spectacle « Pop Cousine » au Festival de l'humour Méjannes-le-Clap ?

PB : Il faut s’attendre à des problèmes techniques. Je suis Pierre Richard !C’est souvent qu’il m’arrive de faire les réglages sons, tout fonctionne et quand je monte sur scène, plus rien ne marche. La chanson dure 5 min, mais il y a 10 minutes d’installation !J’espère pouvoir faire deux chansons. 

Un conseil pour ceux qui veulent devenir humoristes.

Il faut tester, tester et tester sur des petites scènes ouvertes pour roder ses sketchs. Souvent, pour une page écrite, on en jette la moitié. Il ne faut pas avoir peur de jeter et de recommencer, trouver de nouvelles idées puis les tester. C’est le public qui valide une vanne. Il faut ensuite trouver son humour, son personnage, sans vouloir essayer de faire comme tout le monde.

Retrouvez toutes les infos sur le festival dans l'article sur les Méjannes du Rire. 

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