Léa Lando, animatrice radio, chroniqueuse et humoriste "Ne renoncez jamais à vos rêves".Elle sera présente au Talent Show "Rires" !

Léa Lando, animatrice radio, chroniqueuse et humoriste "Ne renoncez jamais à vos rêves".Elle sera présente au Talent Show "Rires" !

Léa Lando, animatrice radio, chroniqueuse et humoriste "Ne renoncez jamais à vos rêves".Elle sera présente au Talent Show "Rires" !

Bonjour Léa Lando, vous êtes une artiste aux multiples talents, parlez-nous de votre parcours artistique.

L.L : Déjà, merci pour cette question flatteuse. Personnellement, j'aurai dit: artiste aux multiples "casquettes". Mais, je dois le reconnaître, le mot "talents" me va aussi ! Si vous insistez !

En réalité, comme beaucoup d'artistes, j'ai un parcours tout ce qu'il y a de plus atypique. Après 6 ans de droit, je me suis retrouvée par hasard à animer une émission quotidienne sur une chaîne du câble en pensant qu'il n'y avait qu'un pas entre la télé et le cinéma. Et oui, j'étais jeune et naïve ! Et le pire, c'est que j'y ai pris goût. Je me suis amusée comme une folle à faire des centaines d'émissions en direct, avec une liberté de ton incroyable. Ce qui m'a permis d'écrire absolument tout ce que je voulais dire à l'antenne. De là, un animateur radio que nous avons reçu en invité, m'a proposé de le rejoindre à l'animation du morning radio d'Ado FM. J'ai alors connu l'univers de la radio, tout en continuant mes animations télé.

Puis on m'a proposé très rapidement d'être auteur sur une émission d'access sur TF1. Et c'est là que ma carrière d'auteur a réellement commencé. C'était il y a plus de 12 ans déjà.

Là, je croise les doigts, pour que vous vous disiez: "waouh, elle ne les fait pas !". Et sinon... et bien, je crois que comme je ne le saurai pas, tout va bien.

Je me suis surtout aperçu, que j'étais une touche à tout et que tout m’intéressait avec le même engouement. J'étais curieuse de voir tout ce qu'on pouvait faire dans ce métier. Exactement, comme lorsque je suis devant un buffet à volonté, je ne peux pas m'empêcher de goûter d'abord un peu à tout, avant de me resservir en plus grande quantité !

Puis, les années ont défilées, et j'avais toujours cette frustration qui m'avait poussée des années plus tôt à quitter ma carrière juridique: celle de ne pas jouer et de ne pas réaliser.

Alors je suis montée sur scène avec mon premier One Woman show, aidée et poussée par Gérard Sibelle qui a tout de suite cru en moi. Et je ne le remercierai jamais assez de m'avoir mis ce coup de pied là où il fallait !  Aujourd'hui je prépare mon second spectacle et aussi mon premier long métrage.

J'ai aussi mis en scène le spectacle d'un humoriste qui s'appelle Jérémy Lorca et que je vous recommande, évidemment.

Donc oui, on peut le dire: artiste couteau suisse, polyvalente, aux mulitples casquettes... appelez ça comme vous voulez. Moi je dirai juste que j'aime mon métier ! et celui-ci passe par l'écriture, la réalisation et le jeu.


Vous êtes humoriste, auteure et chroniqueuse sur Europe 1 avec la célèbre Anne Roumanoff, dans l’émission "Ça pique mais c'est bon". Est-ce que vous auriez une anecdote à nous livrer ?

L.L : Je crois que ma meilleure anecdote est celle-ci: Un matin, je me connecte sur mon facebook et je vois que j'ai reçu un message d'Anne Roumanoff me disant qu'elle avait entendu parler de moi, et qu'elle aimerait m'avoir dans son émission "Samedi Roumanoff" sur Europe 1, la semaine suivante. Sans même me faire passer d'essai !  Elle me donne alors son numéro de portable et termine son message par "amitiés".

L'émission rassemblait en moyenne plus d'un million trois cent mille auditeurs par semaine.

Autant vous dire, que j'ai bien ri en lisant ce message, et que spontanément que je me demandais lequel de mes potes avait pu me faire cette blague. Du coup, j'ai décidé de rentrer dans son jeu en répondant: "Mais bien sûr que je serai là. Avec plaisir !."

Deux jours plus tard, je jouais aux Folies Bergères dans un show rassemblant plusieurs humoristes. J'y croise Anne Roumanoff pour la première fois qui me dit qu'elle est ravie que je vienne dans l'émission.

Là, je réalise, que ce n'était pas du tout une blague et qu'il fallait que je me dépêche d'écrire une chronique béton ! C'était quand même hallucinant que cette grande humoriste que je regardais dans l'émission la Classe, petite, et que j'avais vu grandir jusqu'à devenir incontournable, me demande à moi, Léa Lando, inconnue au bataillon, d'être à ses côtés dans son émission radio.

Et par chance, ça la fait. Je suis donc restée à ses côtés sur Europe 1 jusqu'à son départ. Et lorsqu'elle a repris l'antenne en août 2016 avec "ça pique mais c'est bon", elle m'a tout de suite rappelée.

Alors pour tous ceux qui pensent qu'il n'y a personne de généreux dans ce métier, Anne Roumanoff en est le parfait contre exemple. Je la remercie énormément de m'avoir laissé ma chance et de me faire encore confiance.


On vous retrouve cette année encore sur la scène du Talent Show, racontez-nous votre première expérience au sein de la troupe d’humoristes en 2014.

L.L : L'équipe du Talent show représente tout ce que j'aime. Il s'agit de gens passionnés, généreux et qui ne lâchent rien. Ils se battent pour faire exister les choses et mettre en lumière de jeunes talents. Et ça, je trouve ça remarquable. Je salue Jonathan Ganem qui en est à l'origine et qui est d'une gentillesse telle qu'il m'a toujours fait penser aux serveuses américaines, l'hypocrisie en moins. En gros, il est tellement gentil que tu crois qu'il veut te pécho, alors qu'en réalité, pas du tout ! Sa seule intention est d'exposer ton talent aux autres par pur altruisme et passion.

Je garde donc un excellent souvenir de mon premier talent show. J'ai même déjà oublié que mon micro avait déconné en début de skecth. Ah ah !


La radio, la scène, vous êtes partout ! Passionnée d’écriture, vous nous dévoilez un autre talent d’auteur, pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet ?

L.L : C'est vrai que l'écriture a toujours eu une place importante dans ma vie. Déjà parce que, adolescente, le papier était mon meilleur confident. Il y avait des choses dont je n'osais parler à personne mais que j'avais besoin d’extérioriser alors je les écrivais. Et puis mes 6 années de droit m'ont appris à former des phrases structurées et m'ont fait prendre conscience de la puissance et du poids des mots.

En parallèle de tout cela, depuis petite, j'ai toujours été passionnée de cinéma. Dès que j'avais de l'argent de poche, je me payais une place de ciné. Et tous les films qui me faisaient à la fois rire, pleurer et réfléchir à la vie en sortant, étaient mes préférés. Et je me disais: un jour, moi aussi, je procurerai ces émotions chez des gens.

Voilà pourquoi mon prochain projet, en dehors de l'écriture de mon nouveau spectacle, est de réaliser mon premier rêve: celui de faire mon film.

Et croyez-moi, j'y travaille dur. Mais le cinéma prend plus de temps que ce que je pensais. Mais comme dirait Lara Fabian "J'y crois encore, on est vivant tant qu'on est fort " ! Oui, je suis fan ! Et alors !


Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de monter sur scène ?

L.L : "L'envie d'avoir envie", je l'ai eu très vite. Oui, oui, autre référence musicale !  A 8 ans, je jouais déjà un bout des "Femmes savantes" à l'école primaire et j'avais harceler la maîtresse pour avoir un des rôles principaux.

J'aimais bien amuser la galerie et être le trublion de service. Mais en réalité, j'ai très vite compris, que j'avais cette passion du jeu en moi depuis toujours.

Et quand je voyais des humoristes à la télé, comme Coluche, Elie Kakou, Muriel Robin et Palmade, je voulais être drôles comme eux.

Alors, un peu plus grande, j'ai pris des cours de théâtre et lorsque j'ai eu mon Bac, j'ai annoncé à mes parents que je voulais tout arrêter pour faire les cours Florent. Et devinez quoi ? : ils ont dit non !

Je leur ai donc fait plaisir en faisant 6 ans de droit. J'ai fini mon 3ème cycle major de promo et je leur ai dit stop ! Ma vie n'était pas là.

J'étais trop frustrée de ne pas jouer. La suite, vous la connaissez, j'ai fait de la télé et au fil de mes rencontres, j'ai fait la connaissance de l'ancien truffier de Juste pour rire, Gérard Sibelle, qui ne m'a pas lâchée pendant plus de deux ans pour me convaincre de monter sur scène.

Il m'a fait prendre conscience que maintenant que mon envie de jouer pouvait devenir réalité, j'étais prise par un tel trac que je n'osais plus y aller. Mais il m'a beaucoup soutenue, suivie et a tout organisé pour que je monte sur scène. Là, où je me sens mieux que partout ailleurs (quand les gens rient bien sûr !) Alors merci à lui.


Quelle personnalité vous influence le plus ?

L.L : Je ne suis pas influencée par une personnalité en particulier. Toute la richesse de ce métier est qu'il y a autant de personnalité que de talent. Chaque artiste apporte sa propre touche, son style et son point de vue. J'admire beaucoup de gens et je crois que, parfois même inconsciemment, chaque personne que l'on admire nous influence d'une manière ou d'une autre.


Si vous aviez 3 conseils à donner à nos jeunes artistes de Casting.fr, lesquels donneriez-vous ?

L.L : C'est jamais facile de donner des conseils quand on essaie encore soi-même de grandir. Mais si je dois partager avec eux mon expérience, je leur dirai:

- Ne renoncez jamais à vos rêves
- Mettez tout en oeuvre pour y arriver, ça ne viendra pas tout seul ! Parce que oui, c'est con à dire, mais c'est souvent le travail qui fait la différence.
- Et enfin, espérez quand même avoir un peu de chance ! ça peut toujours aider ! Vivement la mienne !


Merci à Léa Lando de nous avoir accordé une interview, nous lui souhaitons le meilleure pour la suite de sa carrière et tous ses projets ! 

crédit photo: Ingrid Mareski

Talent Show "Rires" le jeudi 16 mars : http://bit.ly/2m7iulP
Interview de Nathan Bensoussan : http://bit.ly/2mkS1km
Interview de Lisa Raduszynski : http://bit.ly/2lq11RC